Ces fiches d'informations sont conçues pour être remises aux patients après une régulation médicale ou une consultation aux urgences d'un établissement, alliant le verbal et l'écrit et favorisant la remémoration de l'information et la satisfaction du patient. Elle sont destinée à concourir à son autonomisation, tout comme à son adhésion dans sa prise en charge et à la diminution de la reconsultation.
Document à transmettre par courriel à la famille d'un enfant victime d'un traumatisme crânien léger, après régulation médicale.
Consulter la fiche d'informations
Pour envoyer le document : entrer le courriel des parents et appuyer sur envoyer :
Enfant de moins de 3 mois
Chute importante (chute d’une hauteur > 90 cm [ou 2 fois la taille de l’enfant] chez l’enfant < 2 ans et plus de 1,5 m chez le > 2 ans) ou circonstances violentes
Perte de connaissance (> 5 secondes, avant l’âge de 2 ans)
Comportement jugé anormal
Un enfant qui ne répond pas ou a convulsé
Céphalée importante
Hématome(s) sous-cutané(s) localisé(s) au niveau occipital, temporal ou pariétal, avant l’âge de 2 ans
Ecchymose rétro-auriculaire, ecchymose périorbitaire, otorragie ou hémotympan ou rhinorrhée/otorrhée
Antécédents de maladie chronique, trouble de la coagulation, une maladie hématologique…
Vérifiez qu’il ne s’est pas fait mal ailleurs
Soupçon que quelqu'un ait pu le pousser ou le faire tomber de façon intentionnellement
Donner lui du paracétamol, pour soulager les maux de tête mais aussi tout autre douleur
Observer l'enfant toutes les 3 heures, durant la première nuit (stimuler l'enfant, s’il réagit sans se réveiller, le laisser se reposer ; s’il ne réagit pas, essayer de le réveiller, il doit se réveiller complètement en quelques minutes)
Privilégier une alimentation légère pour une durée de 24 heures (boissons, bouillons, lait, yogourts, compotes…)
Laisser-le se reposer et favoriser les activités calmes, au moins les 48 premières heures, pour récupérer au plus vite
Le retour aux activités physiques et intellectuelles (scolaires) doit être progressif
Déconseiller-lui les sources de stimulation excessive (jeux vidéo, télé et consoles), les exercices violents et les sports de combat
Comportement jugé habituel : mange et joue comme d’habitude, pas d'irritabilité ou des pleurs inconsolables, (enfant de moins de 2 ans), pas de pertes d’équilibre, de démarche instable…, pas d'anomalie de taille d’une pupille, pas de faiblesse musculaire d’un bras et/ou d’une jambe
Pas d'apparition d'un trouble de la vigilance : pas de difficulté à garder les yeux ouverts à un moment de la journée où il est censé être bien réveillé (en dehors des heures de sieste)
Pas de vomissements en jet, et non contrôlés, en tout cas sans avertissement, récidivants ou qui réapparaissent plus tardivement
Pas de maux de tête violents et persistants ou qui augmentent
Ne laisser pas l'enfant seul au domicile dans les 48 heures
Donner les conseils de surveillance à la personne ou la crèche qui le garde et des restrictions à respecter
Discours à adapter selon les aptitudes développementales propres à l’âge de l’enfant concerné.
Si, après 4 à 6 semaines suivant le traumatisme crânien de l'enfant, il présente toujours certains symptômes, il est conseillé de contacter le médecin traitant (syndrome post-commotionnel)
Enfants de moins de 18 ans :
Traumatisme crânien avec un score de Glasgow ≥ 13 :
L’anatomie des enfants avec un rapport tête/corps plus élevé que chez l’adulte, une épaisseur de la boite crânienne plus fine et la moindre présence de substance myélinisée entraînent plus fréquemment une lésion intracrânienne (moins de 10 % des enfants présentant un traumatisme crânien léger ont une lésion intracrânienne). Toutefois, la nécessité d’un acte de neurochirurgie pour l’évacuation d’un hématome est très rare (moins de 1 % des enfants présentant un traumatisme crânien léger).
Les enfants avec :
nécessitent impérativement un examen médical et ne peuvent donc pas être laissés au domicile à l’issu de l’acte de régulation médicale.
Les signes et symptômes possibles :
Les symptômes les plus intenses peuvent durer une à deux semaines, mais peuvent persister avec moins d’intensité durant quatre à six semaines.
Il est difficile de conclure quel signe est un prédicteur fiable de lésion intracrânienne. Toutefois, les signes suivants s’associent particulièrement aux lésions intracrâniennes :
Il faut également recueillir les éléments suivants :
Vérifiez qu’il ne s’est pas fait mal ailleurs, notamment au cou. Vérifiez également que l'enfant bouge bien les bras et les jambes sans douleur, qu'il n'a pas de bleu ailleurs.
A l’issu de l’interrogatoire, cette règle de décision clinique permet de classer l’enfant, victime d’un traumatisme crânien léger, en trois niveaux de risque de lésion intracrânienne cliniquement sévère à :
Traumatisme crânien léger de l’enfant (Pas à pas en pédiatrie, 2019)
Abreviations: AMS, altered mental status; CT, computed tomography; GCS, Glasgow Coma Scale; LOC, loss of consciousness; PECARN, Pediatric Emergency Care Applied Research Network.
Abreviations: AMS, altered mental status; CT, computed tomography; GCS, Glasgow Coma Scale; LOC, loss of consciousness; PECARN, Pediatric Emergency Care Applied Research Network.
Algorithmes PECARN, tiré de Life in Emergency Medicine (ALiEM)
Un scanner cérébral équivaut à 300 jours d’irradiation tellurique naturelle. De plus, les enfants représentent une population particulièrement sensible aux rayonnements ionisants : risques augmentés de leucémie et de tumeurs cérébrales en fonction de la dose reçue après exposition au scanner dans l’enfance, qui peuvent apparaître des années voire des dizaines d’années plus tard. Le sur-risque carcinologique, faible mais significatif, aux doses employées en scanner diagnostique chez l’enfant est démontré par plusieurs études scientifiques.
Si le scanner s’avère justifié, il doit être réalisé de façon à réduire au maximum l’irradiation tout en conservant le bénéfice diagnostique.
Dans le but de réduire les risques, il est nécessaire d’identifier les enfants peu symptomatiques, à risque de lésion intracrânienne, qui nécessiteront un scanner cérébral rapide, sans exposer inutilement des enfants à des radiations ionisantes potentiellement iatrogènes.
Publications
le 29/08/2023
le 05/09/2023
Document à compléter selon la gravité de l'exacerbation d'asthme et à remettre au patient :
Le plan d’action personnalisé écrit à télécharger
Ce document doit détailler la conduite à adopter par le patient pour gérer la crise d’asthme en fonction de sa gravité et sa durée, c'est un outil pour mieux gérer la crise d'asthme.
Selon la RFE communes SFMU - SRLF de 2018 : « Lors de la sortie, les professionnels de santé doivent informer le patient et s’assurer qu’il dispose d’un plan d’action personnalisé ».
Ordonnance de sortie après une exacerbation d'asthme, à remettre au patient :
L'ordonnance de sortie à télécharger